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Les astuces inédites d’Edouard Clerc pour conquérir l’immobilier en Suisse romande
[00:00:00] Haider: Bienvenu dans cette série je vais inviter quelqu’un pour partager finalement son expérience par rapport soit à un dossier lié au digital, soit à une entreprise, soit un secteur en particulier qui nous intéresse aujourd’hui.
[00:00:14] Alors j’ai la chance d’avoir Edouard qui va nous présenter son parcours qui va se présenter dans un instant et je voulais inviter Edouard tout simplement parce que je l’ai croisé sur Tiktok Je m’intéresse à lui à titre personnel mais parce qu’aussi j’ai des clients dans l’immobilier qui s’intéressent à aller dans le digital et je trouvais que dans la tendance du moment, on entend beaucoup parler de Tiktok, je trouvais que ce qu’il faisait est sympa, donc bienvenue Edouard.
[00:00:38] Edouard: Hello, merci beaucoup.
[00:00:40] Haider: Est-ce que tu peux te présenter nous faire faire le cv de l’invité en quelques secondes qui tu es, d’où tu viens et on rentrera dans le vif du sujet sur ton parcours Tiktok.
[00:00:51] Edouard: Alors du coup je m’appelle Edouard j’ai vingt-quatre ans.
[00:00:53] Et puis j’ai commencé dans l’immobilier un petit peu par hasard en 2018 maintenant quatre ans, bientôt quatre ans. Et puis c’était dans le courtage, principalement résidences secondaires. et puis avec le temps ça a évolué un petit peu. Et puis j’ai commencé à me suis formé en fait le plus rapidement possible dans l’immobilier, j’ai fais toutes les formations possibles de la base aux certificats de financement. Voilà et puis j’ai terminé mon brevet fédéral d’expert en estimations immobilières en juin 2022.
[00:01:26] Haider: D’accord. Et puis en termes de parcours digital en fait on peut dire que tu es un consommateur de contenus digitaux mais tu n’as pas une formation en digital marketing plus que ça. Est-ce que je me trompe?
[00:01:38] Edouard: Je n’ai aucune formation en digital marketing, pas du tout par contre je suis beaucoup de contenu en amérique de marketeux américains, qui je pense sont bien bien plus en avance par rapport à nous comme Gary Vee, Grant Cardone… tous les plus grands… et puis je pense que leur contenu est très pertinent.
[00:02:01] Haider: Alors discutons de l’immobilier. A priori, c’est le sujet qui te passionne état des lieu de l’immobilier et du digital en Suisse romande. Est ce que tu vois ce qui se fait, ce qui se passe? Est ce que aujourd’hui tu sens ou tu juges que effectivement, il y a encore du boulot à faire pour que les acteurs de l’immobilier viennent au digital, se mettre un peu parce que j’ai l’impression que tu l’es tu l’amènes qu’est ce que tu peux porter comme regard sur le marché en tant que tel?
[00:02:32] Edouard: C’est une excellente question. Je pense que d’un point de vue digital, marketing digital l’immobilier à vingt ans de retard, honnêtement, c’est dramatique. Je pense que j’ai parlé à plusieurs personnes travaillant dans le digital. C’est intéressant, parce que j’ai commencé par gérer les comptes Facebook, Pinterest, Instagram, de l’agence dans laquelle je travaillais, dans laquelle j’ai commencé en fait dans le courtage. Et puis j’ai fait absolument comme tout le monde, ça veut dire on prend des photos des propriétés, deux, trois photos, on écrit ` superbe maison, quatre pièces et demi, cent quarante mètres carrés`, on poste et ça reste comme ca, c’est un poste chaque semaine, chaque deux semaines, ça puis voilà. Donc il y a rien qui grossit, rien de personnel et il n’y a rien de pertinent.
[00:03:15] Haider: J’aime bien ce que tu dis parce que le côté authentique.
[00:03:19] Edouard: Il n’y a aucune authenticité. Exactement.
[00:03:20] Haider: Je pense que c’est ça aussi tu ne suis pas juste une marque sur Internet. Tu suis du contenu, mais du contenu authentique qui est contextualisé aussi par rapport à tes besoins. J’ai l’impression qu’il y a aussi cette sensibilité que t’apportes toi, sur ton contenu ce n’est pas du contenu que tu veux pousser. On y reviendra en sélection de ton process. Ça c’est intéressant comme regard que effectivement il y a du retard est-ce qu’ aujourd’hui, Quel a été le déclic? Si je peux me permettre… pourquoi? Pourquoi démarrer comme ça? Qu’est ce que tu t’es dis? Tu t’es levé un matin en disant je vais démarrer et partager ma passion. Comment ça s’est fait?
[00:03:59] Edouard: Oui, effectivement l’immobilier c’est une passion. Sinon on ne fait jamais du contenu comme je fais là si ce n’est pas une passion après deux semaines on arrête. Et puis sinon en fait, je savais que j’allais le faire, je ne savais juste pas quand, et j’ai voulu terminer mon brevet fédéral, avant de commencer à faire du contenu. Sinon j’aurais commencé ça il y a quatre ans. Mais parce que pour une question de crédibilité. Et puis je me suis dit. Je vais utiliser les réseaux pour me donner aussi, de la crédibilité à moi. Et puis de la visibilité.
[00:04:27] Haider: Intéressant, je pense pour les auditeurs qui peuvent vouloir te copier en tout cas avoir le déclic pour démarrer ce que tu es en train de dire, ce que tu avais aussi besoin d’avoir plus que de l’authenticité, d’avoir aussi un côté de légitimité, à vouloir t’exprimer sur du contenu qui est parfois assez technique.
[00:04:44] Tu le vulgarise bien, je veux dire. Mais voilà, tu voulais avoir ce côté: j’ai la légitimité de pouvoir vous apprendre quelque chose, parce que je suis passé par là, je pense qu’il y a un peu ça.
[00:04:54] Edouard: C’est pour ca donc que j’ai voulu attendre d’avoir le brevet.
[00:04:57] Haider: Intéressant. Donc tu savais en entre guillemets tu allais aller sur les réseaux sociaux. Ta préparation, tu savais que ça allait te prendre du temps? Qu’est ce qui t’a surpris par rapport à cette lancé dans l’abîme des réseaux sociaux et de l’algorithme etc. etc.. Est ce que tu as commencé naturellement à faire plein de contenu par jour? Ou tu t’es d’abord testé. D’abord, comment étais ton processus de création? On peut dire que tu es un créateur de contenu au-delà d’un passionné de l’immobilier aujourd’hui, tu es aussi un créateur de contenu et presque une marque personnelle qui s’exprime aussi tu te crées une marque à travers ton nom. Quel a était ton processus de création?
[00:05:37] Edouard: Ca, c’est une excellente question. Franchement, j’ai commencé par simplement des vidéos très simple. Je me filmais moi directement, donc je me disais. Bon, je vais mettre ma caméra cette fois ou mon téléphone. Il y a besoin de rien. D’ailleurs pour commencer, je n’avais pas de micro pas de smartphones si vous allez, si tu vois dans mon feed, sur Tiktok dans les vidéos tout au début le son il est dégueulasse la vidéo est dégueulasse, c’est mal cadré y a rien qui va même pas des jolis sous-titres.
[00:06:05] Et du coup, j’ai commencé vraiment avec mon smartphone sans même micro. Alors ça coûte rien. Et puis je me suis dis qu’il fallait des vidéos qui paraissent pertinentes. Pour moi, quelqu’un qui pourrait s’intéresser à l’immobilier. Le but principal dès le jour un, c’était de créer une communauté autour de l’immobilier. Ça, c’était vraiment ce que je voulais c’est de voir des gens qui sont intéressés par l’immobilier, comme moi en fait et qui veulent en parler. Et puis des gens que je peux rencontrer.
[00:06:32] Haider: Je prends deux points dans ce que tu dis parce que je vais essayer d’extraire ce qui peut avoir aussi comme comme révélation pour les gens qui nous écoutent un, c’est que la barrière d’entrée finalement pour devenir un contenu, si on a la passion, on a le savoir ou l’expérience ce n’est pas si compliqué que ça on pourrait dire Si vous savez facetimer la mamie le dimanche aprem vous pourriez facetimer la communauté je réduis mais c’est un peu ça je n’enlève en rien ton talent de sélection de contenu évidemment il y a finalement un côté de faut juste se lancer puis tester et itérer. Refaire, refaire, refaire…
[00:07:08] Je pense qu’il y a un truc que tu dis là, qui souvent passe à la trappe c’est pas nécessairement, je le sens dans ton discours que t’es pas la faire du push, et du push, et du push pour inonder de contenus tu crées du contenu pour créer une ancre pour discuter avec une communauté.
[00:07:24] Tu cherches à créer du lien et je pense que quand tu crées ce que tu crées en tout cas et tu fais ce que tu fais, pas pour juste inondé un réseau social de contenu. Mais quand tu cherches réellement a provoqué des commentaires de l’engagement, ça n’a pas le même effet tu serais d’accord avec moi?
[00:07:42] Edouard: Mon objectif c’est de donner du contenu qui est intéressant, et pertinent en fait. Je suis passé de faire des vidéos directement à shooter trente vidéo juste où je dis juste ce que je pense ce qui pourrait être intéressant. A vraiment me filmer. Pendant que je réponds à la question des gens qu’on me pose. Tout simplement.
[00:07:57] Haider: Et je disais en apparté la tu disais que c’était des vrais rendez-vous.
[00:08:01] Edouard: Exactement. J’ai switché de me filmer directement où je réponds et je regarde la caméra à me filmer pendant des rendez-vous ce qui permet à la fois d’optimiser mon temps et surtout de répondre à des questions que les gens ont vraiment.
[00:08:14] Haider: Moi en tant que spectateur consommateur de contenu. C’est vrai que ça ressent le fait que tu es dans une une intimité entre la réponse, tu as l’impression d’être un spectateur peut la troisième roue du carrosse en train d’observer un rendez-vous. Mais en tout cas, tu rentres dans un échange qui est réel.
[00:08:34] Je pense que ça, ça joue du coup quand je pense à des gens qui pourrait dire bon, je business, Est ce que ça a un impact sur le business? Est ce que avec ces quelques semaines, quelques mois, tu pourrais dire cette communauté, t’es pertinente d’un point de vue business? Autrement dit, est ce que ça apporte de la visibilité? Est ce que ça a apporté la qualité dans le type d’interaction que tu as eu, voire les deux?
[00:09:02] Est ce que ça a apporté tellement des mandats? Parce que certaines personnes qu’on a se disent Internet, C’est bien beau, mais est ce que ça est ce qu’il y a un retour sur investissement? Je passe du coq à l’âne, on entrera dans le détail des contenus. Mais c’est vrai de but en blanc certaines personnes sont réfractaires, de tous ces toutes ces réseaux, ils y croient pas tellement. Pourtant tu continues toujours la motivation.
[00:09:25] Edouard: Enfin oui, forcément. c’est très pertinent comme question. Je pense qu’il n’y a aucun business sur terre peut aujourd’hui se sentir légitime de se passer de réseaux sociaux, quel que soit l’industrie et quelle que soit, quel que soit le business, pour une simple et bonne raison que la fin de la visibilité elle est là de toute façon.
[00:09:48] Et puis , il faut vivre avec son temps quoi! C’est tout et les gens ont besoin de transparence dans des domaines plus que dans d’autres mais ils, ont besoin de savoir ils ont envie de savoir qu’est-ce qui se passe.
[00:09:58] Donc les gens veulent voir du contenu et je suis parti de cet état d’esprit là. Je dis toujours si on cherche des questions ou des réponses sur l’immobilier en suisse, on peut taper sur Google, il y a tout et son contraire et il y a peu d’informations très pertinentes.
[00:10:14] Haider: Je pense que , pour te compléter dans ton constat et ta réponse, je pense qu’il y a aussi le fait que une fois que tu as atteint une proximité dans le top in mind d’un pontentiel client tu prends moi par exemple. Moi j’ai peut-être un projet immobilier dans les deux ans à venir. Je te suis pendant deux ans. Tu m’apprends quelque chose qui m’intéresse, par rapport à l’amortissement. , comment utiliser potentiellement un 3e pilier pour mon projet immo, je peux peut-être être dans des réflexions comme ça. Le moment où je veux chercher à donner un mandat la première personne qui risque de me monter à la tête ce serait peut-être toi.
[00:10:54] Edouard: Exactement.
[00:10:54] Haider: Il a une boite. je lui fais confiance parce qu’il n’a pas dis trop de conneries pendant deux ans. Il m’ a même aidé potentiellement à éviter les pièges. Donc je pense qu’il y a un peu de ça dans la success-story. Tu pourrais écrire sur les années à venir, C’est effectivement ce que j’entends, c’est que tu ne fais pas ça pour l’argent.
[00:11:11] Edouard: Absolument.
[00:11:11] Haider: Tu fais ça pour créer une communauté, avoir de la valeur ajoutée dans une communauté et ce que je pense, moi, intrinsèquement, avec le business que l’on connaît, c’est que c’est un effet boomerang que si ça marche, si ça prend naturellement tu touches des gens, et beaucoup plus via les réseaux sociaux. Et si tu fais de la qualité et tu apportes de la valeur pas effet boomerang, il va y avoir un retour de mandat tôt ou tard.
[00:11:37] Edouard: Ce n’est qu’une question de patience, alors j’ai déjà eu des premiers retours. Déjà des gens qui m’appellent pour des conseils pour le moment j’ai fait beaucoup de choses gratuitement. Mon objectif, c’est pas, c’est pas monétiser cette audience le plus vite possible, parce que c’était plutôt de créer une communauté, de voir comment ça va évoluer, maintenant que j’ai beaucoup de contenu, beaucoup de questions.
[00:11:55] Oui, les choses sont en train de mettre en place
[00:11:57] Haider: Cela fait totalement du sens. Je te félicite de la qualité perçu que déjà les gens se rendent compte que du conseil immobilier bien fait, pertinent de l’avoir gratuitement c’est déjà une chance, Je pense qu’il y a bien ça d’avoir du contenu, qui n’est pas censé normalement avoir comme ça avoir gratuitement. Je pense qu’il y a des gens qui ne s’en rendent pas compte au début de partie.
[00:12:19] Et puis si on a envie de prendre du temps sur un vrai projet immobilier, si je te demande de passer quatre heures avec moi, c’est normal, je pense que …
[00:12:26] Edouard: J’ai répondu, à beaucoup d’emails beaucoup de téléphones et de messages gratuitement maintenant. Mais je pense que de toute façon, les gens vont comprendre que je ne peux passer une heure et demie au téléphone tous les jours à donner des conseils personalisés, gratuitement personne ne peut faire ça.
[00:12:40] Haider: Est ce que du coup question par rapport à ton processus bien justement création combien de contenu, tu postes en moyenne par jour?
[00:12:53] Edouard: Alors sur Tiktok je poste trois vidéos par jour en moyenne je fais deux trois live par semaine. en fin de journée. Les lives c’est vraiment ce qui est le plus pertinent à mon sens.
[00:13:03] Je vraiment répondre à des questions et créer une relation directement avec la communauté. Ce qui est génial, c’était mon objectif. Et puis sur Instagram, c’est deux posts par jour, à peu près je vais augmenter mais bon là ça prends du temps, puis YouTube pareil.
[00:13:18] Haider: Alors du coup ça introduit la question. Tu imagines sur les plateforme entre Tiktok, Instagram, Facebook YouTube.
[00:13:27] Aujourd’hui, l’entrepreneur lambda il est un petit peu perdu en se disant si je vais passer huit heures par jour à faire tout ça. Il y a tellement de plateformes différentes, etc.etc.. Aujourd’hui, est ce que tu sens la différence entre Tiktok, Instagram Youtube? Est ce que t’as un conseil à donner par où démarrer? Est ce que tu peux nous répondre sur le choix des plateformes?
[00:13:46] Edouard: Tout à fait. Moi, j’ai commencé un petit peu de manière arbitraire sur Tiktok, Instagram, YouTube et Twitter en même temps Twitter j’ai très très peu de retour deux abonnés en deux mois et quelques quelques clics sur mes tweets c’est tout ce que je suis en train de lever le pied un petit peu. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais voilà. Et puis autrement, j’ai pas utilisé Facebook, ni LinkedIn ce qui est une erreur, je sais, mais je ne peux pas tout faire en même temps ce que je recommande de par mon expérience ce qui est intéressant, j’ai commencé TikTok, Instagram, YouTube en même temps j’ai fais le même contenu. et puis je les ai poster partout. Donc j’ai pu faire la comparaison faite entre les plateformes. J’ai trouvé que TikTok c’est de loin la plateforme, avec le plus de visibilité et surtout une excellente précision en termes d’audience de qualité de l’audience. J’ai pour le moment proche de 90 % de Suisses qui regardent mon contenu sur Tiktok ce qui est impressionnant contre 70 % de Français sur YouTube.
[00:14:41] C’est ce qui fait une grosse différence. ensuite instagram, ça a pris du temps à se mettre en place. Je pense que l’algorithme est plus lent aussi maintenant Instagram est en train de copier Tiktok donc l’algorithme est en train de changer, ils se sont rendus compte que Tiktok était en train de tout ramasser donc sur Instagram oui ça commence à partir aussi grâce aux lives et puis sur YouTube, c’est beaucoup plus long.
[00:15:04] Mais voilà YouTube ca reste du SEO, c’est ainsi au donc deuxième moteur de recherche en exactement. Je pense que c’est plutôt long terme, mais à mon avis, Tiktok va devenir un SEO aussi. Et va essayer de concurrencer YouTube.
[00:15:17] Haider: C’est intéressant. Sur le marché des influenceurs. Suisse est en train de voir aussi que ça
[00:15:23] bouge, que ça se structure parce que c’est vrai: le marché de l’influence en Suisse, un peu en balbutiements il y en a quelques-uns on voit deux trois Tiktoker qui ont explosé.
[00:15:33] Et puis il y a quelques noms qui ont explosé dans le gaming et autres. En tout cas il y en a quelques-uns… Est-ce que toi aujourd’hui, t’es sensible à ça tu suis le marché de l’influence. Tu as envie de venir parce que c’est ce côté d’être un influenceur dans le métier ou toi tu es plutôt de te dire: Moi je fais de l’immobilier, je partage ma passion, mon métier, c’est l’immobilier. Et puis si c’est une caisse de résonance et d’amplification, tant mieux. Tu te positionnes comment? On aurait le droit de se poser la question.
[00:16:00] Edouard: Je ne me positionne pas du tout (c’est très clair dans ma tête) comme un influenceur, ce n’est pas du tout mon objectif.. J’ai l’impression en Suisse quand même globalement c’est plutôt du divertissement dans ce monde de l’influence Et moi ce n’est pas du tout mon but de faire du divertissement, plutôt de l’éducation et j’ai simplement envie de partager ma passion de créer une communauté, autour de ça et me donner de la visibilité évidemment. Donc je pense que la Suisse Romande avait besoin de ça parce que il y en a beaucoup en France et aux Etats-Unis. Mais si je pense qu’il y en a très peu en tout cas dans le domaine de l’immobilier.
[00:16:33] Mais je ne me positionne pas dans l’influence.
[00:16:36] Haider: Je pense à un autre un domaine qui est le monde de la crypto aujourd’hui, les entends un petit moins parce que c’est un petit peu le winter time dans la partie crypto. Mais, c’est vrai qu’à un moment donné, on a vu fleurir, même en Suisse, du coup des gens dans la crypto qui parlaient de la crypto pour devenir influenceur et qui n’étaient pas en train de devenir influenceur pour pousser leur contenu crypto.
[00:17:02] Et toi j’ai l’impression que en réfléchissant au contenu tu es quelqu’un qui est en train d’essayer de pousser le sujet de l’immobilier a travers les réseaux pas l’inverse. Je trouve que ça a le mérite d’être dit parce que je ne dis pas qu’il y a deux classes d’influenceurs sur Internet, mais quand tu as du contenu qui est légitime et authentique, ça a le mérite d’être noté.
[00:17:21] Edouard: Mon but ce n’est pas du tout de faire de la pub, du placement de produit typiquement dans mon contenu, mais générer des leads évidemment car ça me donne de la visibilité.
[00:17:31] Donc le but c’est que j’ai un business qui va quand même utiliser les réseaux sociaux mais je n’ai pas du tout envie de faire du divertissement.
[00:17:39] Haider: Aujourd’hui. Toi, tu arrives à utiliser ces réseaux de manière organique entre guillemets et y avoir potentiellement du boost sur certaines vidéos qui sont un peu les têtes de proue de ton contenu, qui sont un peu la tête de gondole de ce que tu offres, mais tu n’es pas dans une stratégie de dire je vais, je vais, je vais payer l’algorithme pour m’acheter une visibilité.
[00:18:03] Edouard: Non, non, mon but ce n’est pas de faire le plus gros nombre d’abonnés sur Tiktok pas du tout d’ailleurs pas plus de vues possible parce que mon but c’est de toucher les gens qui sont intéressés par ce que je fais vraiment. Donc d’ailleurs, c’est je touche mon client cible à moi mon visiteur, cible à moi, c’est un Suisse qui a Tiktok ou Instagram qui est intéressé par l’immobilier qui parle français en Suisse Romande donc ça fait très très peu de monde en masse mais c’est pas grave.
[00:18:34] Haider: Bon certains te diront que le marché c’est assez assez intéressant à exploiter.
[00:18:38] Edouard: De toutes façons ça touche globalement quand même presque tout le monde au final l’immobilier de proche ou de loin.
[00:18:44] Haider: Alors sur ça justement deux questions sous-jacentes si je regarde purement digital marketing tu te crées un tunnel de conversion tu te crées de la visibilité, il y a de l’engagement.
[00:18:57] On peut imaginer de la conversion quelqu’un qui te contacte par message privé comme moi d’ailleurs je l’ai fait d’où ta présence au rv aujourd’hui et après tu peux avoir une conversion au niveau de ce que je comprends de toi aujourd’hui, c’est que cette conversion au niveau deux potentiellement cibler les gens qui ont un vrai besoin et qui passeraient du côté classique du Business, c’est sa ton potentiel c’est ça la cerise sur le gâteau entre guillemets, cerise sur le gâteau, c’est de se dire j’ai partagé, tu m’arrêtes si je me trompe tu partage un moment sympa. Tu partages ta passion. Il y a une interaction avec une communauté qui peut parfois même d’apprendre des choses. J’imagine que, ça va dans les deux sens.
[00:19:35] Edouard: On me pose de plus en plus de questions très pertinentes qui me challengent en fait. Auxquelles je n’ai pas forcément la réponse toujours et ça me pousse à chercher des infos et à m’enrichir moi aussi.
[00:19:46] Haider: Je pense que c’est ça qui est intéressant dans ton discours, c’est que c’est cet échange qui peut aussi t’amener à trouver la qualité pour toi, pour y passer plus de temps.
[00:19:53] Et finalement, la cerise sur le gâteau, comme je disais, c’est finalement le retour sur investissement de ce temps là, c’est que si il y a quelques clients qui trouvent la pertinence à te mandater pour quelque chose la ils sont hyper ciblés et ça se trouve ces quelques clients rentabilisent totalement tout l’effort qui a été fait sur les semaines dernières.
[00:20:14] Donc c’est ça le cercle vertueux. Voilà, comme tu essayes de le démontrer que tu fais d’ailleurs depuis le démarrage. Donc pourquoi je pose cette question parce que des fois on voit des on voit des entrepreneurs ou des influenceurs qui se creusent la tête sur ce marché d’influence en disant je vais faire mon merchandising, faire de l’affiliation. Je vais créer un business avoisinant faire de la pub. Ils se cassent vraiment la tête à essayer d’identifier cinq, huit, dix méthodes, pour rentabiliser leur audience pour pouvoir continuer à fabriquer du contenu. Là ce qui est intéressant aujourd’hui, c’est que toi, tu es dans une industrie, je ne dirais pas compliquée mais qui est quand même. une petite jungle en Suisse Romande. Tu as un peu tout le monde qui fait de l’immobilier n’importe où, n’importe comment. Mais il y a un peu du courtage dans tous les sens c’est un peu difficile de s’y retrouver. donc redonner du sens à travers du contenu qualifié. Je trouvais ça intéressant et redonner finalement du sens à l’activité de créateurs de contenu dans ce secteur compliqué. Je trouvais que c’était une discussion intéressante à avoir parce que je suis persuadé que dans d’autres secteurs d’activité, même dans l’immobilier, tu es en train de démontrer que c’est possible.
[00:21:26] Edouard: Oui, je pense que tous les secteurs d’activité, peu importe le business, doit faire cela, se mettre se donner une présence sur les réseaux sociaux doit se donner une visibilité par contre c’est du travail. Mais je pense effectivement, l’objectif, c’est de toute façon tôt ou tard mon sur ma bio Tiktok ou Instagram, on enverra les gens dans un tunnel de vente. et je n’aurai pas le choix de faire autrement.,
[00:21:50] Haider: A un moment donné…
[00:21:51] Edouard: C’est ce que les gens me demandent c’est ce que les gens veulent y a une partie des gens j’ai beaucoup de questions qui se ressemblent en fait dans mes commentaires et surtout dans les lives qui sont pertinentes. Il y a une partie des gens qui veulent se former, qui ont juste l’argent et veulent l’investir, veulent le faire eux-même, ça les intéressent. Une autre partie des gens qui ont un problème spécifique à eux et qui ont besoin de conseils personnalisés pour une question de fond.
[00:22:14] C’est donc beaucoup de questionsen messagerie privée.
[00:22:19] Haider: Tu es presque devenu le service après-vente de l’immobilier Romand.
[00:22:24] Edouard: Non ….
[00:22:24] Haider: Je pense que moi, je suis de l’avis de dire il n’y a pas de timidité à avoir, si tu as un produit de qualité, une interaction qui est de qualité demandée par les gens faut y aller
[00:22:37] Sur ce qui t’attend à venir sur les prochaines échéances par rapport justement à ta création de contenu ton business qui a l’air de décoller qu’est ce que tu vas continuer de faire? Qu’est ce que tu vas commencer à faire de différent pour justement entretenir cette communauté? Qu’est ce que tu dois arrêter de faire ce que tu dis finalement ça? J’ai testé ça marche pas. Qu’est ce que tu vas commencer à faire de nouveau? Parce que tu te dis tiens, la je sens qu’il y a un peu d’innovation avoir un peu de voilà plus de différences à apporter. Est-ce que tu peux nous parler sur ce qui attend ta communauté à venir?
[00:23:17] Edouard: Ouais alors je vais en tout cas pas freiner la cadence en matière de création de contenu, plutôt essayer d’accélérer. j’ai pu déléguer le montage vidéo, j’ai engagé une community manager qui a commencé au mois de novembre, et l’objectif, c’est de poster encore plus donner encore plus de contenu et puis se diversifier en fait partout je n’utilise pas Facebook pour le moment ce que je veux faire.
[00:23:41] Et puis je ne fais pas de podcasts encore pour le moment ce que je vais faire aussi. Je pense qu’il y a beaucoup de valeur à ajouter, notamment les podcasts, des interviews avec un banquier, avec un avocat, un notaire. Voilà, j’ai beaucoup de choses que les gens ont envie de voir. J’ai envie de savoir et c’est ce que je prépare.
[00:23:59] Haider: Une communauté Discord?
[00:24:00] Edouard: Jamais pensé à ça, mais éventuellement, mais on m’a déjà demandé une fois en live. Ce que je trouve est très pertinent de faire un rendez-vous abonnés en Suisse Romande.
[00:24:09] Haider: Ca pourrait être intéressant sur des sujets justement sont trop longs à adressé sur des formats courts, c’est une recommendation que nous on voit, c’est comment le format court ça répond à une question et un comportement spécifique. On est un peu dans la consommation non contextualisée. Presque, on se laisse stopper dans la rue parce qu’il y a un contenu qui nous intéresse, on oublie. Mais quand on est dans une démarche vraiment prospective et je fais la différence par exemple entre moi qui vais chercher dans Google et qui va essayer de répondre à un besoin spécifique par rapport à mon problème vs je suis sûr Tiktok je scroll et je m’arrête et je pense que certaines personnes trouveraient pertinent stratégiquement. que tu leur dises j’ai une session ou un Discord spécifique sur l’exemple de l’investissement, l’investissement locatif Et puis je donne toutes les clés de l’investissements locatif sur sur cet endroit, je trouve ça.
[00:25:08] C’est justement là où e c’est filtrant parce que tu sais que les gens que tu retrouvera de l’autre sur ta plateforme Discord. C’est des gens qui étaient déjà pré-qualifiés. ça peut s’attendre du coup, je ne dis pas qu’ il faut créer deux salles deux ambiances. Mais c’est vrai que ça permet aussi aux gens qui ont faim, qui ont envie de payer de la valeur ajoutée parce qu’ils trouvent une vraie valeur ajoutée de se dire moi j’ai payé je sais ce que j’ai acheté.
[00:25:35] J’ai acheté un bout à bout du savoir parce que moi, j’ai envie de faire les brevets fédéraux que tu as fait. Moi, j’ai envie de prendre un raccourci et j’ai envie d’avoir la quintessence de jus cérébral sur l’immobilier quand j’en ai besoin.
[00:25:48] Du coup toujours Suisse, tu prévois potentiellement de t’intéresser au marché immobilier à l’étranger.
[00:25:53] Pour les Suisses qui veulent investir à l’étranger, ça pourrait se poser comme question.
[00:25:56] Edouard: Absolument en France. On me la demander l’achat en France voisine parce que tous les Genevois me l’ont demander, c’est plus intéressant potentiellement malheureusement, c’est un marché que je ne connais pas pour le moment, je parle uniquement de ce que je connais toutes les informations que je donne elle est normalement juste. Il peut y avoir des petites erreurs à droite à gauche, mais c’est du contenu que je maîtrise et je connais. Donc pour le moment, il y a en France, je ne connais pas, ça m’intéresse pas. Il y a tellement de choses à dire, tellement de choses à apprendre sur l’immobilier en Suisse déjà que voilà. Je ne vais pas non plus me diversifier dans tous les sens, parler de choses que je ne connais pas.
[00:26:29] Donc je sais que c’est spécifique. Il y a peu de personnes, mais beaucoup de choses à dire.
[00:26:35] Haider: Et pour finir les différences entre les cantons que tu as pu sentir sur la communauté entre les Genevois je ne pouvais pas m’emêcher de reprendre ou est ce que les Vaudois, les Genevoix, les Valaisans, tu vois des sensibilités différentes dans l’approche de l’immobilier?
[00:26:54] Tu sens qu’il y a vraiment une question de l’immobilier partout la même en Romandie, il y avait un besoin Romand, donc ça peut aussi se poser comme question. Est ce que tu vas descendre? peut-être spécifiquement parlé de l’immobilier en Valais de l’immobilier. à Neuchatel, Est ce que c’est quelque chose que tu avais entrevue dans ta stratégie?
[00:27:12] Edouard: Alors c’est possible. Je n’ai pas encore pas développé tout ça parce qu’effectivement il y a des lois fédérales dans l’immobilier mais par contre il y a des particularités cantonales et communales partout en Suisse Romande. C’est pour ça que c’est très compliqué de faire du contenu là-dessus. c’est parce que c’est hyper spécifique et tout ce qui est juste en Valais, n’est pas forcément juste dans le canton de Vaud ou le canton de Genève.
[00:27:29] Oui, ça rends la chose encore plus compliqué maintenant, je pense que ce que j’arrive à voir et à ressentir déjà c’est que dans les cantons de Vaud et Genève c’est déjà presque taboo de parler de l’immobilier, parce que on a ces constructions, qui divergent beaucoup. Les avis divergent beaucoup entre les habitants, donc pour le moment, j’ai pas de remarques. Par contre je trouve que j’ai des commentaires très sympas des gens. J’ai très peu de haine. Je suis content. Mais voilà, je n’ai pas encore réfléchi à creuser dans un canton spécifique parce que pour le moment c’est plutôt généraliste.
[00:28:04] Haider: Parfait, merci pour toutes ces précisions et cet éclairage sur ton expérience, ton retour sur l’usage de tes plateformes. comment tu les adoptes pour ton business dans l’immobilier, autrement j’ai appris pas mal de choses encore bravo pour ce parcours on te souhaite tout de bon pour la suite. On va continuer de te suivre pour apprendre à la fois à comprendre l’immobilier romand, mais aussi à trouver un exemple pertinent de comment exploiter ces plateformes pour un business qui, de l’extérieur, a l’air compliqué mais grâce à toi l’est de moins en moins.
[00:28:42] Edouard: Merci, merci beaucoup.